Un homme en bonne santé, c’est une richesse pour la Nation. Le Président de la République Alassane Ouattara l’a compris depuis longtemps et a fait du secteur de la santé une priorité phare de son gouvernement. Entre 2011 et 2025, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Focus sur cette grande révolution en cours dans ce secteur névralgique.
Tous les secteurs de la santé sont impactés par ce grand vent de réforme qui souffle sur la Côte d’Ivoire. Sur le plan du plateau technique uniquement, l’écart entre 2011 et 2025 est abyssal. Tenez ! en 2011, le pays ne disposait que d’un seul centre de dialyse. Les populations souffraient le martyr pour se prendre en charge, mais de 2011 à 2025, le bond a été spectaculaire. Le pays est passé d’une seule unité de dialyse à 18 modernes. Tout le pays en effet ne disposait que de 35 générateurs de dialyse. A date en 2025, on peut en compter 241. D’un seul scanner, le pays est passé à 21 et d’une seule IRM, la Côte dispose désormais de 11. Lorsqu’on aborde la question des infrastructures sanitaires, on se perd pratiquement dans les chiffres. Autant de réalisations faites en si peu de temps pour réussir l’équité dans l’offre de soin sur l’étendue du territoire national.
1135 établissements sanitaires de premier contact, 5 nouveaux CHR, 5 nouveaux hôpitaux généraux et 39 maternités SONUC (soins obstétricaux et néonataux d’urgence complets), la réhabilitation de 837 ESPC, 76 hôpitaux généraux, 19 CHR et 4 CHU et la mise en place de 10 pôles régionaux d’excellence en santé. La cerise sur le gâteau, c’est l’ouverture et la mise en service de l’institut de médecine nucléaire d’Abidjan et du centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara. Le Président Alassane Ouatara n’a pas que miser sur la qualité des centres de santé et des équipements. Il a également misé sur l’homme. De 2011 à 2025, le personnel de santé recruté dans le secteur s’est accru. En effet, en 2025, le secteur de la santé compte 5.443 médecins contre 1468 en 2011. Ils sont au total 11.459 infirmiers à exercer dans nos structures sanitaires publiques en 2025 contre seulement 1932 en 2011. Quant aux sages-femmes, on en compte actuellement 20.755 qui de jour comme de nuit, travaillent à délivrer la mère et l’enfant.
Arnaud Kuassi
